Deux approches, deux logiques de chantier
Dans le secteur des travaux publics, le choix entre une centrale d’enrobé traditionnelle fixe et une centrale mobile moderne est un enjeu stratégique. L’efficacité, la flexibilité, l’impact environnemental et les contraintes de chantier varient considérablement d’un modèle à l’autre. Aujourd’hui, dans un contexte de transition écologique et de pression réglementaire croissante, les centrales mobiles gagnent du terrain, sans pour autant remplacer totalement les installations fixes. Powermat propose en France l’ensemble de ces solutions, adaptées aux besoins réels des professionnels.
Capacité, logistique et déploiement
Les centrales fixes sont pensées pour une production intensive et continue. Elles sont implantées durablement à proximité de carrières ou de plateformes logistiques. Leurs capacités de production peuvent dépasser les 300 tonnes par heure, ce qui les rend idéales pour les projets autoroutiers, les grands axes urbains ou les plateformes régionales d’approvisionnement.
Les centrales mobiles modernes, quant à elles, sont conçues pour être installées rapidement et déployées en quelques jours sur ou à proximité des chantiers. Compactes, modulaires, transportables par camion, elles affichent des capacités de 80 à 240 tonnes par heure selon les configurations. Cette performance, couplée à une grande flexibilité, permet de réduire considérablement les temps de transport des matériaux et les émissions associées.
L’enjeu environnemental au cœur des nouvelles générations
Le modèle mobile n’est pas seulement une solution logistique : il est devenu une réponse écologique. En permettant la production au plus près des chantiers, on limite les trajets de camions, les nuisances et la consommation de carburant. Mais surtout, les centrales modernes intègrent des technologies avancées pour réduire les émissions de CO₂, de poussières et de composés organiques volatils (COV).
Certaines centrales permettent également l’utilisation de combustibles alternatifs, de systèmes de filtration renforcée, et surtout, l’intégration d’un fort taux d’agrégats recyclés dans les mélanges bitumineux.
Le marché français de l’enrobé en chiffres

Selon les projections de la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) et de Routes de France, la demande en enrobés devrait rester globalement stable jusqu’en 2027, puis connaître une légère hausse entre 2028 et 2030, en raison de plusieurs facteurs structurants : la nécessité de rénover massivement les infrastructures vieillissantes, le développement des mobilités douces (pistes cyclables, voies bus) et la montée des exigences environnementales dans la commande publique.
L’objectif annoncé par la profession est d’atteindre 30 % de matériaux recyclés intégrés dans la production d’enrobés d’ici 2030, tout en conservant les performances mécaniques et les normes de durabilité. Pour cela, les producteurs doivent s’équiper de centrales capables de traiter et de réintégrer efficacement les agrégats d’enrobés — ce que permettent justement les solutions proposées par Powermat.
À l’échelle européenne, la France reste dans la moyenne en matière de recyclage des enrobés. Par comparaison :
- Allemagne : taux de recyclage moyen de 41 %, avec des pics à 70–90 % sur certains sites.
- Pays-Bas : leader européen, avec jusqu’à 95 % d’AER réutilisés, notamment grâce à un cadre réglementaire très favorable et à des incitations fiscales.
- France : en progression, avec 23,7 % en 2023, et un objectif réaliste de 30 % en 2030.
- Italie / Espagne : taux inférieurs, autour de 15 à 20 %, avec des disparités régionales fortes.
Cette comparaison montre que la France possède une marge de progression significative, mais également le potentiel technique pour s’aligner sur les meilleures pratiques européennes. C’est dans cette dynamique que s’inscrit Powermat, en proposant des équipements performants, évolutifs et compatibles avec les enjeux du recyclage.